AppropriationInktoberÉtudes de bandes-dessinéesModèle vivantLa Madone aux Lys
La frontière entre les activités d'observation et d'imagination m'étant moins évidente, je souhaitais trouver une autre appellation pour mes gribouillages. Le terme appropriation semblait convenir.
Quelques portraits inventés...
...puis observés.
Exposition de photographies "Genève, sa gueule" jusqu’au 29 octobre au Musée Rath.
InktoberDimanche 1 octobre > Mardi 31 octobre 2017 
Ma participation à Inktober 2017 :
Quelques-uns en noir et blanc :
Reprise de mes quelques lectures BD :
Vive la marée de David Prudhomme et Pascal Rabaté.
Mon père était boxeur de Barbara Pellerin, Kris et Vincent Bailly.
En Silence de Audrey Spiry.
Tea Party de Nancy Peña.
Stylo à bille avec quelques touches d'aquarelle pour saisir les ombres.
Ces dernières semaines derniers mois, j'ai eu l'envie de m'investir plus longuement sur une peinture (gouache). Ce projet démarra en septembre 2016, il est une sorte d'hommage à Alphonse Mucha.

Voici le résultat final après 8 mois de travail (de 0 à 30 minutes par jour) :
Le résultat ne vaut pas le temps de travail astronomique, mais j'ai énormément appris. Voici en vrac quelques observations. Tout mon apprentissage en peinture étant autodidacte, les-dites observations sont à prendre avec des pincettes :

Il est formateur de travailler avec un cercle chromatique sous les yeux, en sachant que n'importe quelle couleur peut être recréée en mélangeant deux couleurs saturées (quelque soit la saturation visée*), ainsi que du noir ou blanc pour adapter la luminosité.

* Ce n'est pas vrai dans certains cas : par exemple mélanger du jaune avec du vert, ne donnera pas un jaune-vert pur, mais légèrement désaturé. L'achat d'une couleur en plus peut donc être confortable, en particulier s'il sagit d'une dominante de notre peinture. Ici, je me suis limité aux dix couleurs de ma boite (Neocolors II). Pour toutes les couleurs assez désaturées en revanche, dix couleurs sont suffisantes car le cerveau humain ne distingue pas les différence de teintes entre elles (qu'un gris soit plutôt vert ou jaune importe peu).

A l'extrémité de ce cercle se trouvent donc les couleurs saturées, alors qu'au centre se trouve le gris.
On peut désaturer une couleur en la mélangeant avec sa complémentaire (sa couleur opposée dans le cercle chromatique : jaune/violet, rouge/vert, orange/bleu). En proportions égales on obtient donc un gris coloré (car obtenir un gris parfait relève d'un hasard très peu probable).
Pouvoir qualifier n'importe quelle couleur en terme de teinte/saturation/luminosité et pouvoir la recréer, ouvre des possibilités d'améliorations presque illimitées.
La spontanéité des coups de pinceaux est primordiale. Il faut se comporter comme un guerrier en peignant, car la peur sera visible.
Les proportions d'eau et de pigment influencent beaucoup le rendu.
Avec un bon dosage, il est possible d'appliquer des couches très fines mais opaques.
Les Neocolors ne devraient jamais être taillés et leur durée de vie est considérable.
Le temps de séchage de la gouache est certes très court par rapport à d'autres techniques, mais requiert tout de même quelques minutes.
La manière dont se mélange la peinture aux coups de pinceaux est un jeu permanent entre vitesse d'exécution plus ou moins rapide, et attentes plus ou moins longues.